En me haussant au mur dans les bras de mon frère
Que de fois j'ai passé mes bras par la barrière
Pour atteindre un rameau de ces calmes séjours
Qui souple s'avançait et s'enfuyait toujours !
Hélas ! qu'aux plaisirs purs la mémoire est fidèle !
Errant dans les parfums de tous ces arbres verts,
Plongeant nos fronts hardis sous leurs flancs entr'ouverts,
Nous faisions les doux yeux aux roses embaumées
Qui nous le rendaient bien, contentes d'être aimées !
Que l'on s'étonne donc de votre amour des fleurs !
Vos moindres souvenirs nagent dans leurs couleurs,
Vous en viviez, c'étaient vos rimes et vos proses :
Nul enfant n'a jamais marché sur tant de roses !
Marceline DESBORDES-VALMORE pour les extraits de poésie,
Gérard pour les images et les fleurs !!!
Comme le jardin doit être beau en cette fin d'été ! Qui doit on admirer le plus ? Le Gérard jardinier ou le Gérard photographe ?
RépondreSupprimerAccompagnées par cette poésie, ces belles photos nous laissent un peu rêveuses .........
Merci pour cette belle promenade romantique, je hume d'ici les roses magnifiques ! Bravo au jardinier ! MF
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