Dans la course effarée et sans but de ma vie,
Dédaigneux des chemins déjà frayés, trop longs,
j'ai franchi d'âpres monts, d'insidieux vallons.
Ma trace avant longtemps n'y sera pas suivie.
Sur le haut des sommets que nul prudent n'envie,
Les fins clochers, les lacs, frais miroirs, les champs blonds
me parlent des pays trop tôt quittés? Allons,
vite! vite ! en avant. l'inconnu m'y convie.
Devant moi, le brouillard recouvre les bois noirs.
La musique entendue en de limpides soirs
résonne dans ma tête au rythme de l'allure.
Le matin, je m'éveille aux grelots du départ,
En route ! Un vent nouveau baigne ma chevelure,
et je vais, fier de n'être attendu nulle part.
Charles Cros
Encore une merveille que tu nous proposes là et avec un poète Audois en plus ! Je crois que ma préférence ira à la phot de l'immense plaine en noir et blanc même si j'apprécie toutes les autres.
RépondreSupprimerQuel beau reportage ! merci, c'est vrai que les photos noir et blanc sont pleines de charme
RépondreSupprimerMonique
joli récit,imagé,j'aime bien ce tronc d'arbre noueux
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de vous accompagner dans vos balades. Belle fin de journée.
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