Pourquoi le prononcer, ce nom de la patrie?
dans son brillant exil, mon coeur en a frémi;
il résonne de loin dans mon âme attendrie,
comme les pas connus ou la voix d'un ami.
Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
vallons que tapissait le givre du matin,
saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
vieilles tours que le soir dorait dans le lointain,
murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide,
fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour
attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide,
et , leur urne à la main, s'entretenaient du jour.
Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
objets inanimés, avez vous donc une âme
qui s'attache à notre âme et la force d'aimer?
Alphonse de Lamartine
Lamartine aujourd'hui et avec un poème dont nous ne connaissons souvent que les tous derniers vers ... Ceci pour accompagner encore les si belles photos de Gérard, avec pour coup de coeur, celle du moulin au loin, dans cet orangé de couché de soleil. J'adore.
RépondreSupprimerBelle invitation à la promenade. Beau dimanche.
RépondreSupprimerUn immense merci pour cet écrit , ces photos magiques à l'orée d'un chemin, une lueur d'espoir,bon dimanche
RépondreSupprimermerci pour ce rappel de poésie, belle balade, bisous
RépondreSupprimerMagnifique article ...
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